Réélu à la tête de la LFP,
Vincent Labrune a accepté de baisser son salaire de 30%. Sa
rémunération, qui avait triplé au moment de son arrivée, reste
nettement supérieure à celle de son prédécesseur.
Le salaire de Vincent Labrune commençait à faire des grincer des
dents au sein de la LFP ? Il va baisser. Après sa réélection, le
président de la Ligue va voir sa rémunération diminuer de 30%, tout
comme celle de son directeur général Arnaud Rouger. C’était une
demande du conseil d’administration, qui souhaite réduire le train
de vie de l’instance, et qui a été acceptée.
« On avait l’objectif d’une baisse de 22,5 % de
l’ensemble des coûts au niveau ressources humaines, et on a une
proposition du président de la Ligue et de son directeur général de
baisser leur rémunération de façon importante, à hauteur de 30
%, confirme auprès de L’Equipe Jean-Pierre Caillot, président
de Reims et du collège de L1. L’effort qui est fait est plus
conséquent que ce que nous imaginions. On leur a demandé 30 %. Ils
l’ont accepté sans discuter. Et contrairement à ses prédécesseurs,
le président renonce à toute clause parachute à l’avenir, le jour
où il partira. Cela clarifie un peu la situation. »
Labrune, un salaire qui avait triplé
Vincent Labrune, qui se défend souvent devant les médias en
assurant ne pas être « un homme d’argent », fait donc un
geste. Il conservera toutefois un traitement nettement supérieur à
celui de son prédécesseur. A son arrivée à la présidence de la LFP,
son salaire avait triplé, de 400 000 euros annuels à 1,2 million
d’euros. Avec la baisse de 30%, le voilà désormais à 900 000 euros
par an. Ces montants avaient été confirmés par Vincent Labrune lors
de son audition devant le Sénat en juin dernier.