Un peu moins de deux mois après sa dernière apparition médiatique lors des Jeux olympiques, Victor Wembanyama a effectué sa grande rentrée avec les Spurs, lors du media day organisé ce lundi au centre d’entraînement texan, le Victory Capital Performance Center. Avec onze kilos de plus que pour ses débuts NBA (106 kg, aujourd’hui), Wemby sait où il veut aller : « [On veut jouer] le play-in ou les playoffs ».
Avec les arrivées notables d’Harrison Barnes (Kings) et de Chris Paul (Warriors) mais aussi celle du rookie Stephon Castle, la franchise d’Alamo City compte surfer sur la dynamique enclenchée en fin de saison dernière. Victor Wembanyama, élu rookie de l’année et auteur d’une saison accomplie à tous points de vue (21,4 points, 10,6 rebonds, 3,9 passes, 3,6 contres et 1,2 interception, le tout en 71 matchs), sait qu’il devra lui aussi monter en gamme.
De l’importance de travailler les fondamentaux
« Je n’aurai plus de 2e ou de 3e chance », affirme celui qui sera favori pour le titre de défenseur de l’année. « J’ai envie d’être la base défensive de mon équipe mais aussi un playmaker en attaque ». Compte-il être le patron des Spurs ?« Je n’aime pas trop ce terme mais ce n’est pas un mot trop fort. Je préfère dire que je suis un leader », répond-il.
Ému aux larmes avant de tomber dans les bras de sa mère, Élodie de Fautereau, quelques minutes après la défaite contre Team USA aux Jeux olympiques, l’ancien joueur de Nanterre 92 affirme que cette aventure olympique était « probablement l’expérience sportive la plus intense de [sa] vie ». « C’était très exigeant sur le plan mental en raison de l’aspect tactique mais aussi parce qu’il n’y a que six matchs au mieux aux JO. Plus je grandis, plus je m’aperçois qu’il est important de travailler les fondamentaux, comme tirer avantage des situations les plus simples. »
De notre correspondant à San Antonio (États-Unis).