« On manque encore de précision »
“Je pense qu’on a réussi à rentrer un peu dans leur tête”
Du côté de Jean-Dauger
L’action. C’est un petit geste, aussi subtil que rapide. Joris Segonds l’a parfaitement exécuté, à la 77e minute. Sa passe volleyée main droite, à l’aveugle, pour Sireli Maqala dans son dos, a offert l’essai de la victoire au Fidjien et à l’Aviron. Le geste technique n’était pas évident, à pleine vitesse, avec une passe de Maxime Machenaud qui arrivait de la gauche.
La phrase. « C’est un soulagement… jusqu’à lundi. » Cheikh Tiberghien a l’art de trouver les mots justes. L’arrière a parfaitement résumé le sentiment qui flottait après la victoire aux forceps de ce samedi. Les siens étaient soulagés d’avoir renversé le cours de la partie. Mais dès ce lundi, ils auront les yeux tournés vers le déplacement à Bordeaux. « Le Top 14 n’attend pas », répète souvent Grégory Patat. Il ne laisse même pas le temps de savourer plus de 24 heures.
Le prochain adversaire. « On va jouer ce qui se fait de mieux en France actuellement, avec Toulouse ». Arthur Iturria a résumé une pensée commune : l’UBB fait peur. Cela tombe bien, les Bayonnais ne sont jamais aussi bons que quand ils tremblent. « Pour les avoir vus jouer, c’est une équipe impressionnante. Et pas forcément que derrière. On parle beaucoup de leurs trois-quarts mais je trouve que leurs avants bossent beaucoup. Ils se déplacent beaucoup, ils mettent les trois-quarts dans les bonnes situations […] J’ai envie de dire qu’on n’a pas grand-chose à perdre à Bordeaux. Il va falloir mettre l’accent sur la défense, être costaud et les empêcher d’aller vite. On va jouer notre jeu rugby à fond… et essayer de faire du mieux qu’on peut ».
L. Z.