Rafael Nadal n’est plus un joueur de tennis professionnel à notre plus grand regret mais il continue de faire la une des journaux et le monde du tennis lui rend hommage jour après jour. Les avis peuvent être partagés sur le style de jeu de l’Espagnol mais une chose est sûre, hormis ses prouesses sur les courts, ce que l’on retiendra de cet homme exceptionnel et son incroyable humilité malgré les records fous qu’il a réussi à atteindre. Cette capacité de garder les pieds sur terre caractérise l’Espagnol et c’est selon son oncle Toni Nadal, qui a été son mentor et son entraineur, ce qui fait sa plus grande fierté.
Le bel hommage d’oncle Toni pour son neveu
Personne ne connait aussi bien le champion aux 22 titres du Grand Chelem que son propre oncle et ce dernier est vraiment fier du fait que son neveu ait toujours gardé une éthique de vie et de travail totalement inébranlable : « Je suis très content de tout ce qu’il a accompli. Mais surtout, ce qui est le plus remarquable, et ce qui me rend le plus fier en tant que membre de la famille, c’est de voir comment un garçon qui rêvait de devenir joueur de tennis professionnel a fait tout ce qu’il pouvait sans se laisser distraire en cours de route. Il a toujours gardé les pieds sur terre. Il est resté compétitif dans les limites du raisonnable. C’est ce qui me donne le plus de satisfaction » a-t-il expliqué pour le compte de l’ATP.
Les meilleurs souvenirs ?
Toni Nadal a passé plusieurs années en compagnie de son neveu et pour lui, cette aventure restera animée par des souvenirs uniques : « Il peut partir la tête haute : il a gagné le respect de la plupart des gens « . Ce sont des mots qui témoignent d’une fierté plus que palpable à l’égard de son neveu » Je me souviendrai toujours, bien sûr, de la finale de Wimbledon 2008, des finales de Roland Garros, des tournois de Monte Carlo… mais je me souviendrai surtout du processus qui a conduit Rafael à remporter ces victoires. Je lui ai toujours dit : si tu n’aimes pas le processus, il sera difficile que tu apprécies le résultat. J’ai toujours mis l’accent sur le processus. Depuis que j’ai cessé d’entraîner Rafael, je me souviens parfois des victoires passées, mais aussi des entraînements au club de tennis de Manacor, lorsque Rafael était encore un enfant et qu’il essayait d’améliorer son coup droit et son revers. « a-t-il expliqué.