Mercredi 6 novembre. Les fans des Celtics ont peut-être coché la date à leur agenda. En raison du prestige de l’affiche, et pas seulement. Ce jour-là, les Warriors seront en déplacement au TD Garden. Et à Boston, Steve Kerr devrait attirer une bonne partie de l’attention sur lui.
En cause, le fait que le coach de Team USA se soit passé à deux reprises de Jayson Tatum durant les Jeux olympiques de Paris. Pas certain que les supporters locaux aient apprécié ce traitement réservé à leur vedette… « Je pense qu’ils vont se jeter sur moi », en rigole Kerr, qui ajoute : « Ce n’est pas grave. »
Le technicien considère que la star des Celtics ainsi que Tyrese Haliburton, l’autre joueur moins utilisé de l’effectif américains ont été « formidables » dans leur attitude.
« Jayson a très bien géré la situation. Bien sûr, c’est devenu un sujet médiatique, mais il n’aurait pas pu mieux gérer la situation. Tyrese, c’est la même chose. Chaque match était différent. On en a parlé dès le premier soir : 12 superstars et probablement seulement neuf d’entre elles peuvent jouer de façon régulière », développe le médaillé d’or.
Pas un sujet à polémique pour Joe Mazzulla
Un discours défendu tout au long de la compétition, Steve Kerr évoquant notamment un « simple problème mathématique ». Jayson Tatum a disputé 4 de ses 6 rencontres avec environ 17 minutes de moyenne (pour 5 points à 38% aux tirs). Un temps de jeu moyen supérieur à ceux d’Anthony Davis, Anthony Edwards ou même Joel Embiid au final.
Interrogé sur le sujet, Joe Mazzulla préfère alors évacuer. « Si ça c’est une polémique… Je m’attends à ce que JT arrive avec la plus grande motivation, indépendamment de ce qui lui est arrivé cet été. […] Cela fait sept ans qu’il est dans la ligue. Il a accompli beaucoup de choses. Il a encore beaucoup de temps devant lui », juge le coach.
Un moyen de rappeler que le joueur de 26 ans aura le loisir de remporter d’autres trophées pour reléguer cette « controverse » au second plan à l’échelle de sa carrière. « Avec cela, il y aura des hauts et des bas. Il le comprend. Ce qu’il y a de bien avec lui, quelles que soient les circonstances, son éthique de travail, ses habitudes et son état d’esprit ne changent pas », termine son coach.