Interrogé par nos confrères d’Ubitennis avant le début du Masters, le co‐entraîneur de Jannik Sinner, Simone Vagnozzi, a bien voulu se prononcer sur les axes d’amélioration de son joueur. Et selon lui, Jannik ne doit pas chercher à être un joueur qu’il n’est pas.
« Le mot le plus important, c’est l’équilibre. Quand tout va bien, il faut essayer de déformer le moins possible, d’apporter quelque chose de nouveau. Par rapport à il y a deux ans, Jannik est plus complet, plus fort physiquement, plus expérimenté. Le plateau est presque prêt, et à ce niveau, les moindres détails manquent. Jannik ne sera jamais Alcaraz, son tennis est différent, mais il peut varier davantage son service, améliorer son slice de revers. Il a ajouté le slice en coup droit et peut mieux lire les moments du match. Les trois grands (Federer, Nadal, Djokovic) ont toujours évolué, il doit faire de même. Zverev, s’il se débloque et prend le dessus, deviendra un prétendant. Cependant, je suis sûr que Jannik et Carlos resteront là pendant de nombreuses années. »