Fatigués ces derniers temps, les Knicks avaient réussi à stopper une série noire (trois défaites de suite) en s’imposant face aux Raptors. Mais croiser à nouveau la route du Thunder était périlleux. New York peut en témoigner, après une rencontre « catastrophique » d’après Jalen Brunson.
Le mot est sans doute le bon tant l’écart de niveau entre les deux formations était important. Shai Gilgeous-Alexander et ses coéquipiers ont dominé les débats au Madison Square Garden, avec une très large victoire.
« Si on a un creux de trois ou quatre mauvaises possessions, alors ils peuvent faire l’écart. C’est ce qu’ils ont fait », constate Tom Thibodeau face à la facilité avec laquelle les leaders de la conférence Ouest ont pris jusqu’à 30 points d’avance.
Les fans locaux de New York ont logiquement exprimé leur mécontentement face aux manques d’efforts défensifs de leur équipe, débordée de tous les côtés et qui a vu les joueurs du Thunder se régaler des espaces en transition ou à 3-pts pendant toute la soirée.
« Je comprends. Les shoots manqués, on n’y peut pas grand-chose, on doit continuer de les prendre. Mais en défense, il y a eu beaucoup d’erreurs, un manque de communication et ça explique les huées », commente Mikal Bridges, qui en sait quelque chose sur la maladresse, ayant terminé avec aucun point inscrit et un affreux 0/9 au shoot.
Un bilan très négatif face aux leaders des conférences
« Quand les tirs ne rentrent pas dedans, ça veut dire qu’il faut faire des stops en défense », ajoute Josh Hart face au 4/31 à 3-pts et aux 126 points encaissés par New York. « On n’a pas fait les stops, on n’a pas défendu en transition, on n’a pas joué vite, ni mis nos tirs. On n’a rien fait de ce qu’on était censé faire. »
Cette deuxième défaite contre Oklahoma City en une semaine confirme aussi les difficultés des Knicks face aux cadors de la ligue. Face aux deux meilleures équipes de chaque conférence (Thunder et Rockets, Cavaliers et Celtics), ils affichent un bilan de 0 victoire et 5 défaites !
Quand ils affrontent les faibles Hornets, Wizards, Pelicans ou Raptors, tout va bien. Mais dès que le niveau monte un peu, voire beaucoup, tout devient plus difficile. Est-ce inquiétant ?
« Je ne me préoccupe pas des autres équipes. Je m’occupe de nous, des Knicks », répond Karl-Anthony Towns. « Si on fait le nécessaire, qu’on cherche à être parfait, qu’on progresse chaque jour, alors on sera la meilleure version de nous-mêmes face à ces équipes. On doit penser à nous et à notre progression au quotidien. »