Après avoir passé huit semaines au sommet l’année dernière, la Biélorusse profite maintenant d’un deuxième séjour en tant que meilleure joueuse du monde, et aborde les finales WTA de cette semaine à Riyad en pole position pour s’assurer la première place du classement en fin d’année. Au lieu d’avoir peur des conséquences ou mieux dit des attentes et de la pression d’occuper le top du tennis féminin, Sabalenka elle, n’a pas froid aux yeux et elle est prête à relever tous les défis qui viendront faire partie de son aventure.
Sabalenka veut donner l’exemple
Lors d’une interview accordée à Arab News en marge de sa participation aux finales WTA de Riyadh, la native de Minsk a expliqué que sa position et ses prouesses peuvent être des exemples pour toutes les femmes du monde : » Dans l’ensemble, je pense qu’il n’est pas facile d’être une leader. Mais je pense que c’est une excellente occasion d’aider le sport. Se battre pour l’égalité des prix, montrer au monde, aider des pays comme l’Arabie Saoudite, améliorer la qualité de vie des femmes. C’est une responsabilité, c’est une bonne occasion de parler au nom des femmes. J’aime cela, j’aime avoir cette responsabilité et j’aime représenter le sport féminin en tant que femmes fortes et puissantes qui peuvent se battre pour leurs droits. « a-t-elle expliqué.
Une rivalité avec Swiatek mais aussi avec Zheng
La chinoise Qinwen Zheng a démontré à toutes et à tous qu’elle avait l’étoffe d’une championne, en témoigne sa médaille d’or olympique à Paris et au jour d’aujourd’hui c’est la seule qui puisse faire un peu d’ombre à Swiatek et Sabalenka : » Je pense que c’est déjà une sorte de rivalité, même si je mène au score. Mais je pense toujours que nous avons une rivalité et je vois cette passion, cette … je ne sais pas, pas comme une agression contre moi, mais je vois qu’elle veut vraiment obtenir la victoire et c’est déjà devenu comme une rivalité « , a déclaré Sabalenka, qui a affronté et battu Zheng samedi à Riyadh : » Le dernier match (en finale de Wuhan) a été très disputé. Je pense qu’elle est l’une des meilleures et j’aime me battre contre elle. C’est important pour le sport, c’est pourquoi je suis venue à ce sport parce que j’aime être compétitive et j’aime avoir ces batailles serrées et travailler sur beaucoup de choses pendant le match et obtenir la victoire, je pense que c’est le sentiment le plus gratifiant qui soit, donc j’aime ça. » a expliqué la native de Minsk.
Paris et Wimbledon en ligne de mire
Les deux Grands Chelems qui échappent encore à la numéro une mondiale sont ceux de Londres et Paris, et elle est confiante de pouvoir les gagner car cette saison, des soucis physiques de dernière minute l’ont empêché de jouer à son meilleur niveau : » J’étais assez confiante cette année, mais à Roland-Garros, mes problèmes d’estomac m’ont arrêtée, ce qui a été très dur mentalement. Puis à Wimbledon, c’est mon épaule qui m’a empêchée de jouer. Mais j’étais persuadée que je pouvais réussir ces tournois du Chelem. Je me le suis déjà prouvé les années précédentes. L’année prochaine, je suis donc persuadée que je peux faire de très bons résultats, si mon corps me le permet. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que ce qui s’est passé cette année ne se reproduise plus. Je suis donc persuadé que je peux réussir à Paris et Londres »