Rafael Nadal nous a fait vibrer au son de ses vamos pendant 20 ans et il a été temps pour lui de dire adieu au circuit professionnel. L’Espagnol a mis un terme à sa carrière à Malaga lors de la coupe Davis juste après l’élimination de la Roja de la compétition. Le joueur s’en va mais sa légende demeure et de Rafa, hormis ses compétences incroyables, on se rappellera toujours le sourire et ce caractère si simple et humble qui a fait de lui l’un des joueurs les plus aimé de la planète.
Annaconne parle de l’humilité de Nadal
Paul Annacone, l’un des entraîneurs de Roger Federer, connaît très bien Nadal pour avoir passé beaucoup de temps avec le Suisse à étudier son jeu et à essayer de le battre. Selon le coach américain, l’humilité de Nadal est à la fois sa force mais aussi sa plus grande faiblesse : « Le seul défaut de Rafa est aussi sa plus grande vertu. Son seul défaut était son humilité et c’est aussi sa plus grande qualité. Parfois, je le regardais et je me demandais comment il pouvait ne pas avoir un plus gros ego. Il était toujours si gentil et si humble dans ce qu’il faisait que cela l’empêchait parfois d’entrer sur le terrain et de frapper la balle avec toute la hargne qu’il savait dégager. Lorsque Rafa se sentait vulnérable, il ne frappait pas la balle assez farouchement. Nous l’avons vu lors de son dernier match parce qu’il n’avait pas joué et qu’il était sur sa pire surface. Sa balle a beaucoup d’effet et reste en l’air, mais à cause de son humilité, il n’est pas entré sur le court et a commencé à envoyer des balles dans tous les sens. Encore une fois, sa plus grande faiblesse, s’il en avait une, était son humilité. Si vous échangez cela contre la gratitude et la valeur qu’il a, je retiendrai cet équilibre unique qu’il avait. » a-t-il expliqué pour le compte de TennisChannel.
Rafa a été un adversaire très difficile à gérer
Annaconne sait de première main ce que veut dire que de trouver des solutions pour battre le taureau de Manacor et il n’a pas hésité à avouer que le challenge a été plus que difficile : » Il n’y a pas de plus grand défi que de battre Nadal. Et pour moi, heureusement, j’avais sous mon Roger, sans doute l’un des athlètes les plus talentueux à avoir jamais tenu une raquette de tennis dans sa main, donc c’était un grand contraste entre les deux. C’était toujours amusant d’essayer de résoudre les problèmes et de trouver ce que Roger pouvait faire pour le mettre mal à l’aise. »