Ancien entraîneur de Pete Sampras, Roger Federer ou encore Tim Henman, Paul Annacone connaît bien Rafael Nadal pour l’avoir affronté en tant que coach lorsqu’il était aux côtés du Suisse entre 2010 et 2013.
Et à l’occasion de la fin de carrière du champion espagnol, l’Américain a eu une réflexion intéressante lors d’un podcast sur Tennis Channel.
« Le seul défaut de Rafa était aussi son plus grand atout : son humilité. Il y a des moments où je le regardais et je me demandais comment il n’avait pas un plus gros ego. Il était toujours si gracieux et si humble dans ce qu’il faisait que parfois cela entravait sa capacité à entrer sur le terrain et à écraser la balle. Et quand Rafa était vulnérable, il n’écrasait pas suffisamment la balle et nous l’avons vu lors de son dernier match en carrière (face à Van De Zandschulp) parce qu’il n’avait pas assez joué et que c’est sa pire surface, du coup sa balle tournait beaucoup et elle restait en l’air. Mais à cause de son humilité, il n’est pas entré sur le court et n’a pas commencé à envoyer des balles partout. »