L’ex-sélectionneur du Maroc, Vahid Halilhodzic, a fait sensation encore une fois au moment d’évoquer son ancienne équipe.
Vahid Halilhodzic a la rancune tenace. Et, avec cette nouvelle répartie piquante suite à la sollicitation d’une interview par un média marocain, c’est à sa demander si, à ce stade, le septuagénaire (72 ans) trouvera encore la force de tourner la page une fois pour toutes.
“Même le M de Maroc je ne veux pas le prononcer”
« Même le M de Maroc je ne veux pas le prononcer, on m’a pris pour un con ! », a-t-il en effet sèchement répondu au compte spécialisé Soccer212, lequel a eu le malheur de l’approcher. L’ex-sélectionneur fait évidemment référence à son éviction du banc des Lions de l’Atlas, à l’aube de la Coupe du monde 2022, alors qu’il était l’architecte de la qualification.
Nous avons tenté d’obtenir une interview avec l’ex sélectionneur Vahid Halilhodzic la réponse encore une fois la même :
« Même le M de Maroc je ne veux pas le prononcer, on m’a prit pour un con ! » pic.twitter.com/zUwr4wzrnk
— SOCCER212 (@SCCR_212) November 25, 2024
Il y a quasiment un an plus tôt, en décembre dernier, il avait déjà rembarré le premier qui s’y était aventuré. « Je ne veux pas parler de l’équipe nationale marocaine », avait-il répliqué à la chaîne égyptienne Al Hayat.
Sept mois plus tôt, le technicien expliquait son mal-être face à ce traumatisme persistant, après avoir vécu pareille désillusion en 2010 puis en 2018, en se faisant éjecter juste avant la phase finale par la Côte d’Ivoire et le Japon.
Parole contre parole
Selon lui, il avait été sacrifié par le Maroc pour avoir refusé d’appeler Hakim Ziyceh au gré de la Fédération (FRMF). Une version démentie plus tard par le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, qui a plutôt mis l’accent sur la mauvaise ambiance qui pesait alors dans le vestiaire.
« D’après ce que j’ai observé de l’ambiance autour de l’équipe nationale, elle n’était pas saine trois mois avant la Coupe du monde, donc une décision audacieuse s’imposait. (…) La fin de la relation avec Vahid était due à une série de circonstances qui ne correspondaient pas à nos ambitions communes. Il y avait un dialogue constant avec lui, et je respecte ses décisions et sa philosophie, mais l’intérêt du Maroc et des Marocains est primordial », avait affirmé début mai le dirigeant dans un parole contre parole ayant tendance à donner coach Vahid perdant.
Désormais, brave sera le prochain interlocuteur qui tentera de réveiller la douleur marocaine du natif de Jablanica.