A peine deux mois après les premiers échos parus dans la presse
suédoise et l’ouverture d’une enquête pour viol annoncée par la
procureure Marina Chirakova, laquelle n’a jamais cité ou désigné
Kylian Mbappé,
les investigations sont closes. « J’estime que les
preuves ne sont pas suffisantes pour poursuivre l’enquête et
celle-ci est donc cloturée », dixit la représentante du
parquet de Stockholm.
Dans un communiqué, la justice suédoise précise que la personne
initialement visée « n’a pas été notifiée d’une suspicion de
crime ». Autrement dit, Kylian Mbappé ou non, aucun élément
concret émanant du parquet scandinave susmentionné n’aura pu
permettre l’identification du suspect. Ce qui n’a pas empêché la
presse suédoise de pointer rapidement le capitaine de
l’équipe de France.
La presse suédoise pointée du doigt
Sollicitée sur TF1 ce jeudi, dans le cadre du journal de 20h,
l’avocate de l’attaquant du Real Madrid, Me Marie-Alix
Canu-Bernard, reste persuadée que son client n’a jamais été mêlé de
près ou de loin à cette affaire: « Je maintiens et je réitère
qu’à ce stade, il est fort possible, que ce ne soit absolument pas
lui qui était concerné par la plainte qui a priori elle existe.
C’est la seule chose que l’on sait. »
L’avocate de Kylian Mbappé insiste sur cette notion de
présomption d’innocence totalement bafouée, soulignant la
responsabilité des médias suédois: « La presse suédoise, qui
d’ailleurs va certainement continuer pour ne pas tomber dans les
oubliettes, s’est quand même permis d’anticiper un certain nombre
de choses qui n’étaient ni de loin ni de près dans les propos de
Mme la Procureure en Suède. »