La nuit prochaine, les Mavs seront sur le parquet des Hawks et Mark Cuban ne sera pas là pour le voir. Du moins pas de trop près. Figure majeure de la franchise, le dirigeant texan révèle ne plus être autorisé à s’asseoir près de son équipe lors de ses matchs à l’extérieur.
« La NBA est devenue vraiment, vraiment, vraiment mesquine et a dit que je ne pouvais plus m’asseoir derrière le banc », déplore-t-il lors d’une interview avec Marc Stein. Cette décision intervient alors que fin 2023, il a vendu la majorité de ses parts détenues au sein de la franchise.
Mark Cuban admet que son siège habituel derrière le banc de l’équipe était… une violation des règles de la ligue pendant toute la durée de son mandat comme propriétaire majoritaire. Et maintenant qu’il a un rôle moins important, la NBA aurait donc saisi l’occasion de mettre fin à cette situation.
Dépossédé depuis de son titre de patron sportif, le milliardaire n’est plus aussi impliqué dans les opérations de basket de l’équipe qu’il l’aurait souhaité.
Jamais très loin de son GM
« Je ne suis pas là pour prendre des décisions au jour le jour. C’est Nico (Harrison, le GM) qui s’en charge. C’est ainsi que les choses ont évolué. Honnêtement, est-ce que c’est exactement ce que j’attendais ? Non. Mais nous gagnons et les choses se passent bien. Cela me va très bien », se détache le dirigeant.
Cette baisse d’influence n’a pas toujours été simple à digérer pour un propriétaire autant investi dans son équipe. « Il y a eu des hauts et des bas. J’ai eu des moments où je me disais : ‘OK, c’est ce qu’on doit faire, mais je ne suis pas le patron’. Et puis il y a eu d’autres moments où je me suis dit : ‘Je suis content de ne pas être le patron’ », rapporte-t-il ainsi, même s’il garde un rôle de conseiller.
Son regret par rapport à son nouveau statut ne concerne pas tellement la gestion des Mavs. « Je ne peux plus aller aux réunions de la NBA et leur dire qu’ils sont mesquins », envoie ainsi le milliardaire, toujours grande gueule, qui aimerait ainsi l’ouvrir quand la Grande Ligue le fait « chier ».