Luis Enrique (PSG) : « On utilise l’IA […] pour le rôle qu’on attend de chaque joueur »

Alors que les résultats en Champions League sont plus qu’insuffisants, à l’inverse de la Ligue 1, nous avons demandé au coach du Paris Saint-Germain, Luis Enrique ce qu’il pensait de l’intelligence artificielle et la prise en compte des données dans le football en complément de l’humain, au vue de l’évolution actuelle de ces outils et de leurs importances dans le sport.

ATS – Quel est votre point de vue sur la place de l’intelligence artificielle et des données dans le football ? Que ça soit pour analyser les performances des joueurs, élaborer des stratégies tactiques, prévenir les blessures ou même marquer plus de buts, Liverpool a mis au point sa propre IA avec Google et ça à l’air de bien fonctionner pour eux depuis ce début de saison.

Pensez-vous qu’elles complètent ou risquent de supplanter l’intuition et l’expérience humaine dans la prise de décision, notamment pour un entraîneur ? Est-ce que le PSG a son IA ou estimez-vous qu’il faille s’y atteler ?

Le PSG l’a déjà, c’est ça la différence, ensuite est-ce qu’on le rend public, est-ce qu’on le met en place de façon généraliser ?

Ça fait depuis bien longtemps qu’on travaille avec les données, la big data, on a le contrôle sur beaucoup beaucoup de choses. Ensuite quelle partie de cette IA on peut adapter, et réellement utiliser ? On est dans le processus et on est entrain de le découvrir.

Mais en tant qu’entraineur, pour mon staff et la direction sportive avec Luis Campos, on aime beaucoup ça les données, on utilise l’IA aussi pour la signature des joueurs, pour le rôle qu’on attend de chaque joueur, on essaye de voir comment les joueurs se comportent dans leur autre équipe, donc tous les jours on y travaille.

Imagine un club comme le Paris Saint-Germain [ne pas l’utiliser], ensuite la différence c’est est-ce qu’on en fait l’apologie, est-ce qu’on le montre ? Cela ne m’intéresse pas que ça soit public ou non, ça m’importe peu. Ce qui est important c’est d’en sortir des choses positives, car il y a beaucoup d’incertitudes encore là-dessus, mais nous travaillons déjà avec ces outils. 

Photo : PSG