L’entraîneur belge Luc Eymael, en poste au FC Saint Eloi Lupopo, est accusé d’avoir tenu des propos racistes lors d’un match de Ligue 1 face à Blessing FC. Il vient d’écoper d’une suspension de 6 mois même si dans la foulée, son équipe ne lâche pas l’affaire.
Il aurait qualifié le gardien adverse de “nègre” et insulté le staff de “putains”, selon des accusations qui lui valent une suspension de six mois et une amende de 2 000 dollars. Malgré cette sanction, le FC Lupopo a exprimé son soutien à son entraîneur et annoncé son intention de faire appel.
Cette affaire ravive le passé controversé d’Eymael, déjà accusé de racisme en 2020 par le club tanzanien Young Africans, qui l’avait licencié pour des propos injurieux envers ses supporters. Si ces accusations avaient initialement compromis sa carrière, elles avaient été ultérieurement réfutées par une enquête en Afrique du Sud. Cependant, ce nouvel épisode pourrait ternir davantage l’image du technicien de 65 ans.
Le club de Lupopo dénonce des rapports jugés biaisés et demande une confrontation pour clarifier la situation. L’affaire, très médiatisée, remet en lumière les comportements d’Eymael, dont l’historique suscite un débat autour de la tolérance et de la gestion des différends dans le football africain. Le dénouement reste incertain, mais il pourrait à nouveau diviser l’opinion.