Le président de la Fédération libyenne de football, Abdelhakim Al-Shalmani, a démissionné. Il a pris cette décision dans un climat tendu, marqué par des pressions politiques. Al-Shalmani, réélu en 2021, ne quitte toutefois pas ses fonctions à la Confédération africaine de football (CAF).
Selon le journal libyen Addresslibya, Al-Shalmani a annoncé sa démission de son poste lors d’une réunion avec les membres de l’Assemblée générale à laquelle ont assisté des représentants des clubs dimanche.
En parallèle, l’équipe nationale libyenne est en difficulté, dernière de son groupe pour les qualifications à la CAN. La Libye n’a pas participé à cette compétition depuis 2012, et les résultats actuels n’ont pas aidé à calmer les tensions.
Son élection en 2021 avait déjà été contestée. Anwar Al-Tishani, son prédécesseur, avait demandé à la FIFA d’annuler cette élection, sans succès. D’autres clubs du pays réclamaient aussi son départ, notamment ceux de l’ouest de la Libye.
Al-Shalmani s’est dit convaincu de ses réalisations au cours de sa présidence, mais a souligné qu’il ne voulait pas être une cause de division dans la communauté sportive ou sur la scène politique du pays. Il a évoqué ses réalisations au sein des Fédérations internationales, arabes et africaines, exprimant sa fierté pour ce qu’il a accompli durant cette période.
Bien qu’il ait indiqué sa satisfaction quant aux efforts déployés durant sa présidence, Al-Shalmani a clairement indiqué qu’il ne voulait pas participer à l’échec du sport libyen ni être perçu comme approfondissant la division entre les clubs et les supporters, selon le rapport.
Al-Shalmani aurait démissionné suite à la pression croissante des clubs libyens, qui avaient annoncé qu’ils ne participeraient pas au championnat la saison prochaine après la décision de la fédération d’augmenter le nombre d’équipes de Premier League à 36. D’autres sources parlent de pression politiques surtout du clan du maréchal Haftar qui veut placer un de leurs hommes de confiance.