Sans trop faire de bruit, Minnesota enchaîne. Les Wolves ont signé une troisième victoire consécutive jeudi sur le parquet du Magic (89-104), étouffé par la défense de la meute de Rudy Gobert et consorts. Septièmes de l’Ouest, ils ne comptent plus qu’une victoire de moins que Denver, quatrième !
Les Wolves ont fait le job d’entrée de match. Anthony Edwards a lancé les hostilités avec trois paniers à 3-points coup sur coup façon « heat check ». L’arrière est bien entouré, avec un Julius Randle lui aussi tranchant et qui profite de son avantage physique sur les postes 3 et 4 d’Orlando. Les locaux galèrent en attaque mais limitent un temps les dégâts dans un passage à vide des deux équipes pendant près de trois minutes sans le moindre point. Une mauvaise série conclue par un nouveau tir extérieur, cette fois de Randle, juste avant la fin du premier quart-temps, pour dépasser les dix points d’avance en faveur de Minnesota.
Un des posters de la saison pour Edwards
Comme très souvent malgré les nombreuses absences des dernières semaines, le Magic s’accroche, et parvient même à revenir grâce à l’adresse extérieure de Caleb Houstan. La défense de Jamahl Mosley retrouve sa solidité surtout sur les lignes extérieures, et Cole Anthony égalise à 37 partout. Après un 0/7 cumulé au tir jusque-là sur la période, Edwards et Donte DiVincenzo inscrivent leur seul panier du quart, tous les deux à 3-points pour relancer la machine. Puis Mike Conley reprend le flambeau dans un rôle inhabituel de scoreur pour mener un 15-2 en guise de conclusion de la première période avec un écart alors maximum de 13 longueurs.
Dans les cordes le Magic ? C’est mal le connaître. Cole Anthony se démène et Kentavious Caldwell-Pope amène son adresse derrière l’arc pour rapprocher Orlando à cinq unités. Bien timide jusque-là depuis son coup de chaud du début de match, Anthony Edwards laisse exploser sa frustration sur le pauvre Anthony Black, méchamment postérizé avec la faute.
C’est exactement le coup de boost qu’il fallait aux Wolves, et le coup de massue de trop pour les locaux. Le lancer-franc bonus inscrit par Edwards remet Minnesota à +10, une barre en-dessous de laquelle les Floridiens ne redescendront plus du match.
Comme dans le deuxième quart, les visiteurs finissent fort avec un 19-4 à cheval sur le terme du troisième acte et le début du quatrième. Les Wolves sont agressifs vers le cercle adverse et Orlando ne trouve pas la réponse. Pire, ils se frustrent à l’image d’Anthony et Goga Bitadze qui récoltent chacun une faute technique. Minnesota déroule sans accroc et peut se permettre de faire souffler ses cadres dans les dernières minutes, pour une victoire méritée.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le poster d’Edwards a électrisé les Wolves. Alors que la dynamique semblait revenue en faveur d’Orlando dans le troisième quart, l’envolée tout en puissance d’ »Ant-Man » – son seul panier à deux points du match – a fait chavirer le Kia Center et a semblé galvaniser les visiteurs. Ce poster a en visiblement servi de coup de fouet à Minnesota, qui a ensuite retrouvé de la dureté dans l’attaque du cercle pour obtenir des points faciles et ne plus être rejoint.
– Sans attaque, le Magic souffre. Quel est le point commun de chacune des sept dernières défaites d’Orlando ? Ne jamais avoir atteint la barre des 100 points inscrits. Les Floridiens n’avaient inscrit que 62 points après trois quart-temps et terminent à un tout petit 37,9% au shoot. Il est temps que Paolo Banchero fasse son retour la nuit prochaine.
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.