Il faut croire que le message de Doug Christie passe mieux que celui de Mike Brown puisque les Kings restent sur six victoires de suite, dont la dernière à Boston, et les revoilà l’équilibre avec 19 victoires pour 19 défaites. Un bilan quasi inespéré il y a encore 15 jours lorsque la direction avait décidé de virer Mike Brown, et de le remplacer par l’un de ses assistants.
Depuis, son équipe semble revigorée, capable depuis trois matches de gagner sans De’Aaron Fox, et de s’imposer à Boston avec la manière. « Collectivement, par rapport à tout ce que nous avons vécu en décembre, c’est un revirement à 360° », assure Keegan Murray, qui voulait sans doute dire à 180°. « C’est un entraîneur qui inculque la confiance à chaque joueur. Que vous fassiez une erreur ou pas, que vous fassiez un bon match ou des choses comme ça, il gardera confiance en vous. Avec ça, pour le reste de l’année, c’est énorme pour nous et pour notre confiance en l’avenir ».
Symbole de la domination des Kings à Boston, il y a Domantas Sabonis. Le Lituanien signe un double « double-double » XXL avec 23 points et 28 rebonds face à Kristaps Porzingis et Al Horford. Il a été bousculé et malmené, mais il n’a pas perdu son calme. « Il n’a pas dit un mot » le félicite Doug Christie. « Il a continué de se battre, encore et encore. Je l’adore pour ça ! »
Un groupe qui croit enfin en lui
Ce qu’adore aussi Doug Christie, c’est l’attitude générale de son groupe. Ils ne font qu’un, et il n’a noté aucun signe de découragement lorsque l’adversaire fait un gros « run » ou que la maladresse prend le dessus. Le meilleur exemple, c’est la prestation de DeMar DeRozan cette nuit, qui est monté en puissance au fil des minutes après une première mi-temps ratée.
« Je suis très fier de leur niveau de compétition », poursuit le coach intérimaire. « Si nous avons pu enchaîner 48 minutes de basket solide, c’est grâce aux joueurs. Ces gars-là sont des rock stars absolues. Ils avaient un plan de jeu et ils l’ont exécuté. Mais plus que tout, c’est leur conviction. »
Pour Doug Christie, il y a eu un déclic dans la tête de ses joueurs. « Je pense qu’ils commencent à croire en eux, et cela va au-delà de l’entraînement. Maintenant, c’est quelque chose qui leur appartient, et quand ils entrent sur le terrain, quand ils sont dans n’importe quelle salle, ils ont la conviction qu’ils peuvent gagner. Pour cela, la seule chose à faire, c’est de nous battre à un niveau élevé. Et si nous sommes battus, on leur serre la main, et on passe à autre chose ».