Depuis la Coupe du monde 2018, la
rivalité fait rage entre la Belgique et la France. Alors le
scénario de l’Euro 2024 passe mal outre-Quiévrain.
La cicatrice est encore à vif en Belgique. Le but de Samuel
Umtiti fatal aux Diables rouges en demi-finale du Mondial 2018,
nombre de Belges ne l’ont toujours pas digéré… Alors quand le
cauchemar tricolore recommence à l’Euro, cet été en
Allemagne, au stade des huitièmes de finale, encore
une fois sur la plus courte des marges et un but contre son camp de
Jan Vertonghen, la coupe déborde, forcément…
Le sélectionneur belge l’admet volontiers, cette défaite reste
dans sa tête deux mois après, et alors que son équipe s’apprête à
reprendre du service ces prochains jours dans le cadre de la Ligue
des nations – contre Israël le 6 septembre et les
Bleus, justement, trois jours plus tard. «
J’aurais dû être plus courageux et tenir un autre discours à la
mi-temps de la France », souffle Domenico Tedesco.
« On s’est trop adapté aux Français »
« La France était un adversaire supérieur sur papier donc
nous devions nous adapter pour tenter de l’emporter. Mais après
coup, je trouve qu’on s’est trop adapté à eux. On a perdu notre
pressing et nos points forts. Il faut toujours s’adapter un peu à
l’adversaire. Mais on l’a trop fait pour ce huitième de finale,
c’est un regret », déplore l’intéressé, qui avoue par ailleurs
la défaillance de sa sélection dans « le plaisir procuré »
au public.
Pas question toutefois d’accabler ses joueurs. « J’assume
mes responsabilités. S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est moi. Vous
pouvez me blâmer, mais pas les joueurs, parce qu’ils ont tout
donné », martèle le technicien italien arrivé sur le banc de
la Belgique en février 2023.