Les Cavaliers avaient bien fait les choses. Sur le « jumbotron », une vidéo pour lui souhaiter la bienvenue avec des images de lui, gamin, lors du titre NBA en 2016. Dans le public, des « Bronny, Bronny » qui montent pour qu’il entre en jeu. Et sous les yeux de son papa, LeBron James, Bronny a inscrit son premier panier en carrière. C’était à deux minutes de la fin de la rencontre entre les Cavaliers et les Lakers, et toute la salle s’est levée !
« Le voir inscrire son premier panier en NBA dans cette salle où il a grandi, pas très loin d’ici, c’est un moment incroyable, un moment incroyable pour lui, avant tout, pour notre famille. C’est vraiment cool d’en faire partie » a réagi LeBron James, qui en a vite oublié la fessée reçue sur ses terres. Même s’il aurait aimé un tout autre scénario pour les Lakers, giflés par les Cavaliers, invaincus à l’Est.
« C’était un moment plutôt sympa mais je n’ai pas vraiment eu l’occasion de profiter de ce moment parce que nous nous faisions botter les fesses à ce moment-là » rappelle-t-il. « J’étais donc un peu en colère, pendant ce temps mort. Je n’ai donc pas eu l’occasion de l’apprécier à sa juste valeur. Mais j’ai entendu [les chants]. Et quand ils ont prononcé son nom, c’est là que j’ai levé les yeux. Et je crois que je lui ai tapé sur la jambe. C’est vraiment cool ».
« La plus belle chose au monde »
Pour Bronny, « c’est juste un rêve qui devient réalité. C’était dingue, bien plus que ce que j’avais prévu, c’est clair… C’était fou. C’était un beau moment. Les chants m’ont vraiment touché. Je n’ai pas bronché, mais je l’ai senti et ça m’a fait beaucoup de bien, surtout en venant d’ici. Oui, c’était un moment unique pour moi, c’est sûr ».
Auteur de 2 points, 2 passes décisives et 1 interception en cinq minutes dans le « garbage time », Bronny James va bientôt partir en G-League, et ce passage à Cleveland, chez lui, restera sans doute comme l’un des plus beaux moments de sa saison rookie. Mais aussi pour son père.
« C’est la plus belle chose au monde » conclut ainsi LeBron James sur le fait d’assister au premier panier en NBA de son fils, à Cleveland, leur ville de coeur. « Nous avons vécu d’excellents souvenirs sur le terrain, mais aussi en dehors du terrain dans cette communauté. Le respect mutuel et l’amour pour ce que nous avons pu accomplir au cours des années où nous avons été ici, c’est vraiment une grande leçon d’humilité. Et nous ne le prenons pas pour acquis chaque fois que nous revenons, que ce soit sur le terrain pour pratiquer ce sport que nous aimons, ou que nous revenons simplement chez nous, au milieu de la communauté ».