Les Rockets entament la partie avec la volonté d’attaquer le cercle. Ils réussissent globalement, même s’ils se font cueillir une ou deux fois. Ils sont appliqués en attaque, montrent les musclent si nécessaire et parviennent à marquer avec régularité. Le Thunder répond aussi avec des points près du panier au début, avant que Shai Gilgeous-Alexander ne commence à frapper à mi-distance. Après douze minutes, les deux formations sont à égalité (31 partout).
Le souci pour Houston, c’est que les couloirs de pénétration se referment au fil des minutes. Les Rockets se cassent les dents dès qu’ils s’approchent du panier et comme les tirs à 3-pts ne rentrent pas, les Texans vivent une période compliquée. Tout le contraire d’OKC, qui applique son jeu et trouve des shoots à 3-pts.
L’écart gonfle alors rapidement, avec le Thunder qui passe un 16-0, pour atteindre les vingt points d’écart. Même en prenant quelques paniers en fin de première période, le Thunder a le contrôle sur la rencontre à la pause (75-51).
En troisième quart-temps, les Rockets ne parviennent pas à revenir. Shai Gilgeous-Alexander, très adroit et juste, fait vivre un enfer à Dillon Brooks et Houston est toujours dans les cordes. La faute aussi à quelques layups ratés par les troupes d’Ime Udoka, qui n’aident pas pour réduire l’écart (98-76).
Le dernier acte ne permet qu’aux remplaçants du Thunder, Ajay Mitchell et Isaiah Joe, déjà bons en première mi-temps, de briller. Victoire logique et autoritaire des joueurs d’Oklahoma City 126-107.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La défense du Thunder. Ambitieux, les Rockets n’ont pas eu peur de défier la meilleure défense de la ligue en l’agressant systématiquement en premier quart-temps. Une stratégie payante dans un premier temps, mais quand on frappe contre un mur pendant trop longtemps, c’est le mur qui finit par gagner… Les troupes de Mark Daigneault ont alors refermé l’étau et le deuxième quart-temps a été un cauchemar pour les Texans. Ils le terminent avec 20 points à 7/24 au shoot dont un affreux 2/12 à 3-pts. Les portes seront aussi fermées en troisième quart-temps et Houston, englué dans sa maladresse, ne trouvera jamais les clés.
– La démonstration de Shai Gilgeous-Alexander. Pauvre Dillon Brooks. Il voulait s’occuper de son coéquipier en sélection nationale, mais il n’a rien pu faire face à la maîtrise et aux dribbles de « SGA ». Sa première mi-temps ? 20 points à 7/8 au shoot. Après la pause, il sera moins adroit, sans être moins bon pour autant, avec 9 points à 4/8 au tir. Et l’ailier des Rockets n’est pas le seul à avoir souffert, tout défenseur sur sa route a été écarté par ses feintes et ses qualités. Résultat : 29 points en 29 minutes à 11/16. Propre, très propre.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.