Pour le journaliste Grégory
Schneider, il ne fait guère de doute que QSI songe à se retirer du
club de la capitale à moyen terme.
Le choc face à Arsenal, mardi, pour le compte de la deuxième
journée de Ligue des champions devait servir de révélateur. Le
verdict est donc sans appel pour le PSG, battu 2-0 au terme d’une
prestation pour le moins préoccupante. « Il manquait beaucoup
de choses ce soir. Les enseignements, c’est que le PSG est vraiment
loin des cadors européens sachant qu’Arsenal n’est pas censé être
le plus gros de ces cadors », a ainsi asséné Laure Boulleau
sur le plateau du Canal Champions Club.
Les manques ont été criants chez les Parisiens, tout
particulièrement l’absence d’un véritable numéro 9 capable
d’assumer la succession de Kylian Mbappé à la pointe de l’attaque
parisienne ou un milieu de terrain à même d’apporter de l’impact
dans l’entrejeu. Si le PSG a déboursé plus de 150 millions d’euros
cet été lors du mercato, les dirigeants parisiens sont apparus
particulièrement prudents et ce d’autant plus compte-tenu du départ
de son attaquant vedette.
La nouvelle orientation du PSG ne trompe pas
Mais ce choix de ne pas recruter la moindre star est la preuve
pour Grégory Schneider que QSI souhaite quitter le club de la
capitale. « Le récit du « PSG sans stars » est un
attrape gogo, destiné à habiller le retrait du Qatar à moyen terme
», a-t-il ainsi écrit sur Twitter, étayant sa démonstration
par la frilosité de beINSports dans le dossier des droits TV: «
sinon BeIn aurait envoyé les ronds pour la L1. »
Et pour le journaliste de Libération, Luis Enrique est la
première victime de cette nouvelle orientation. « Du marketing.
Luis Enrique en est l’instrument. Ni plus, ni moins », a-t-il
conclu après avoir fait preuve d’une certaine mansuétude concernant
la prestation des Parisiens sur la pelouse de l’Emirates Stadium.
« Pas un mauvais match du PSG à Londres mais un souci quand
même: le manque de caractère, donc d’agressivité. Le foot ne se
récite pas, il se joue », a-t-il analysé.