Comme pour l’entrée en lice de Team USA dans le tournoi olympique, Jayson Tatum est resté sur le banc en demi-finale face à la Serbie. C’est un deuxième « DNP » pour celui qui a été titré cette saison avec les Celtics et qui se retrouve donc parfois au bout du banc de la sélection américaine.
Encore une fois, Steve Kerr ne remet pas en cause l’attitude ou les performances de Jayson Tatum. Mais le sélectionneur évoque plutôt la difficulté d’évoluer avec une rotation composée de plus de 10 joueurs en FIBA.
« Ce n’est pas ce que je ne vois pas chez Jayson, c’est ce que j’ai vu chez les autres gars », explique Steve Kerr. « Comme je l’ai dit à reprises au cours de ce tournoi et des six dernières semaines, c’est juste difficile de faire jouer 11 joueurs, même dans un match NBA. »
Une « leçon d’humilité » pour le champion NBA
Pourtant, le banc américain n’a pas particulièrement brillé en demi-finale. Il n’a inscrit que 15 des 95 points de Team USA hier soir. D’ailleurs, aucun joueur n’a joué plus de 15 minutes en sortie de banc, mis à part Kevin Durant.
« Notre ‘second unit’ n’était pas géniale, mais ce groupe a été l’un des points forts de cette équipe, en particulier en défense. Donc ce n’est pas une question de ce que Jayson fait ou ne fait pas, » affirme le sélectionneur. « C’est juste une question de combinaisons et de la façon dont ce groupe a joué ensemble, la façon dont Kevin [Durant] a rempli son rôle depuis son retour. C’est un simple problème mathématique plus qu’autre chose. »
Il faut reconnaitre que Jayson Tatum n’a pas non plus été incroyable lors de ses minutes face au Soudan du Sud, Porto Rico et le Brésil. En 19.9 minutes de jeu de moyenne, il tourne ainsi à 6.3 points de moyenne à 38.9 % aux tirs, 6 rebonds et 2 passes décisives par match. Pas très efficace dans le jeu sans ballon, il semble en tout cas avoir bien compris que son rôle allait être limité et prend ça comme une leçon d’humilité.
« Chaque match est extrêmement différent, » considérait Jayson Tatum après le quart de finale. « Mais l’essentiel est que nous gagnions. Donc quoi que nous ayons à faire ou que je doive faire d’un match à l’autre, pour y participer et contribuer quand je le peux, je vais le faire. »