« Quand on travaille ensemble, notre attaque peut devenir très bonne. » Tom Thibodeau peut se réjouir après ce déplacement à Detroit. Les Knicks ont en effet totalement régalé sur le parquet des Pistons.
Ils ont inscrit 39 points en premier quart-temps, à 62% de réussite au shoot, en perdant seulement un ballon et en repoussant les pauvres Pistons à 26 points dès la fin de ce premier acte. Cela se terminera avec 128 points à 51% de réussite au shoot, 47% à 3-pts et 31 passes décisives.
Le meilleur passeur de New York ? Karl-Anthony Towns, avec 7 offrandes. « Avec ses qualités, il faut passer par KAT, et alors, cela ouvre des espaces aux autres pour couper », analyse le coach des Knicks. « Et plus on coupe, plus on a des shoots faciles et des tirs à 3-pts ouverts. Et il a envie de faire tourner la balle, de faire le jeu pour les autres. »
L’entraîneur des Knicks ajoute aussi que son intérieur « développe de très bons automatismes avec Jalen Brunson », qui a terminé meilleur marqueur de son équipe dans cette victoire dans le Michigan, avec 36 points.
Jouer le plus de minutes de « bon basket »
Cette démonstration offensive dans la Little Caesars Arena est une promesse du potentiel offensif des Knicks. Certes, elle est effectuée face à une équipe en difficulté (une victoire après six matches), mais elle ouvre des possibilités plutôt réjouissantes.
« On cherche à atteindre un but impossible : personne dans l’histoire de la NBA n’a joué 48 minutes pleines. Boston, le premier soir de la saison, n’était pas loin », indique Josh Hart, en référence à la fessée reçue par les Knicks face aux Celtics, le soir où ces derniers ont reçu leur bague de champion et accroché leur 18e bannière au plafond du TD Garden.
« C’est impossible à atteindre comme objectif, on le sait, mais on doit travailler pour cela », ajoute le joueur de New York. « Dans cette partie, on a sans doute joué 30 bonnes minutes de basket. Lundi, on ira à Houston et le but ce sera de faire, au moins, 32, 33 ou 34 minutes de bon basket, et de continuer de construire encore et encore. Jusqu’à devenir, en fin de saison, la meilleure équipe possible. »