Pour la troisième fois consécutive, l’Olympiakos a remporté la Super Coupe de Grèce, en battant le Panathinaikos (86-85). Il s’agit donc du premier trophée « officiel » d’Evan Fournier avec son club grec.
Pour autant, dans un match marqué par de nombreuses absences (Keenan Evans, Moustapha Fall, Shaquielle McKissic, Nikola Milutinov, Naz Mitrou-Long, Giannoulis Larentzakis, Kostas Antetokounmpo, Lorenzo Brown, Cedi Osman…) et une très longue interruption pour réparer un panneau suite à un dunk de Moses Wright, le Français n’a pas particulièrement brillé, terminant la partie avec 7 points à 2/8 au tir et 4 rebonds en 30 minutes.
De la fatigue… mais des promesses
« Evan n’est pas encore à un bon niveau » expliquait d’ailleurs son coach, Georgios Bartzokas, en conférence de presse. « Il a manqué beaucoup de paniers faciles pour lui. C’est la première fois que je l’utilise 30 minutes. Ça a été mon erreur, il était fatigué à la fin et il n’a mis qu’un tir sur quatre. »
Néanmoins, comme pour le reste de l’équipe, le technicien estime que le contenu n’est pas si mauvais étant donné que la groupe est encore en phase de préparation, et qu’il devait faire avec pas mal d’absents.
« Dans tous les cas, tous ceux qui comprennent le basket voient comment il bouge dans l’espace, et comment il joue lorsqu’il a le ballon aussi. Il comprend comment jouer du bon basket. Quand il sera de retour à un bon niveau et qu’il se sera adapté au jeu européen, il sera un maillon très important de la chaîne de l’Olympiakos. »
En attendant, il peut compter sur Sasha Vezenkov, décisif avec ses 20 points, et qui n’a pas eu besoin de trop de temps pour se réadapter au jeu européen. En face, Mathias Lessort frôle le double-double (11 points, 8 rebonds).