Un rapide coup d’œil à la feuille de match met en évidence la domination du cinq des Wolves sur celui des Raptors. Tous les titulaires canadiens affichent au minimum un +/- de -10, tandis que tous ceux d’en face ont terminé avec un impact positif au score lorsqu’ils étaient sur le parquet.
Avant ce match confortablement gagné face à Toronto (112-101), le cinq de Chris Finch affichait un -14 ensemble après les deux premières rencontres, l’une perdue sur le parquet des Lakers, l’autre gagnée à Sacramento.
« Il semble que les choses commencent à se mettre en place. Les choses que je peux voir et sur lesquelles on peut peut-être s’appuyer commencent à se mettre en place. On doit continuer à le faire, surtout dans les moments les plus importants, mais c’est positif pour ces gars », félicite Chris Finch, en pensant au 17-5 passé par ses titulaires d’entrée de jeu.
Ne pas se mettre sur le chemin de Randle
Au cœur de ces données, difficile de passer à côté du nouvel élément du cinq local, Julius Randle, et surtout à son association avec Rudy Gobert. Leur coach considère que le « spacing » existant entre les deux hommes et autour d’eux est déjà meilleur que lors du premier match.
Une partie du travail revient au pivot français qui doit s’adapter à un profil d’attaquant différent que celui contre lequel Julius Randle a été échangé, Karl-Anthony Towns. « Sachant qu’il va attaquer avec le ballon en main, j’essaie d’être dans un endroit où je ne suis pas sur son chemin », note Rudy Gobert.
On pense à l’une des premières actions du match, quand le gaucher a attaqué le cercle sur sa main forte en partant de la ligne à 3-points. Déjà proche du panier, le Français a levé la main pour réclamer le lob, mais Julius Randle avait l’accès ouvert et a pu finir sans être gêné par la présence de son pivot.
Profiter de ses passes et de ses coupes
« Il est également capable de me trouver si mon défenseur aide, ou si quelqu’un est en retard, de trouver le shooteur. On a encore un long chemin à parcourir, mais c’est sympa. C’est sympa de le voir bosser, c’est aussi un très bon passeur, donc il sera capable de trouver ses coéquipiers la plupart du temps », analyse le tricolore.
En témoignent les cinq offrandes de l’ancien de New York cette nuit, pour accompagner ses 24 points et 9 rebonds. Rudy Gobert a lui aussi évolué dans son registre avec ses 15 points, 13 rebonds et 4 contres.
La capacité de Julius Randle à couper ouvre également des options dans l’attaque des Wolves. C’est un point sur lequel Chris Finch a insisté après que le nouveau venu n’a pas beaucoup bougé sans le ballon face aux Lakers.
« C’est quelque chose que j’ai senti que je pouvais vraiment ajouter en arrivant ici. Quand j’ai joué pour Finchy à la Nouvelle-Orléans, j’ai le sentiment d’avoir été super dans les coupes cette année-là. C’est le fait d’être altruiste, que je marque ou pas. Il s’agit de créer des couloirs pour que Ant (Anthony Edwards) puisse pénétrer et que Rudy puisse rouler vers le cercle. Ça peut être une grande partie de mon jeu », juge-t-il.