Les matches de L1 piratés et
disponibles en streaming sur les réseaux sociaux, c’est bientôt
fini.
Fraîchement réélu aux commandes de la Ligue de football
professionnel, Vincent Labrune a promis de venir à bout du
« fléau » que représente le streaming illégal
pour la
Ligue 1, en portant la lutte « sur tous les
terrains: médiatique, politique, juridique ». Les actes
commencent à être joints à la parole, avec une efficacité déjà
savourée par les acteurs du football français et de la sécurité
numérique.
Depuis le 1er septembre, pas moins de 17 546 signalements ont
été enregistrés – un record sur un mois en cours, témoin de la
cohérence du maillage mis en place par les autorités compétentes.
Cette semaine, l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique (Arcom) se félicitait des résultats
obtenus via son « nouveau dispositif, inscrit dans le code du
sport ».
Telegram contraint de collaborer
« L’année 2024 marque un tournant dans la lutte contre le
piratage des retransmissions sportives, ajoute l’organisme
suscité. Entre janvier et août, 1922 services illégaux ont été
bloqués à la demande de l’Arcom, dépassant ainsi les chiffres de
l’année 2023 (1544 services bloqués). Des blocages qui concernent
des sites illégaux de live streaming et de plus en plus de services
d’IPTV. »
L’arrestation récente du patron de Telegram a poussé cette
dernière application à prendre des mesures drastiques contre les
retransmissions pirates. Routes les boucles de
streaming jugée illégale étant désormais clôturées dans un délai de
dix à quinze minutes après réception d’un signalement. Même
promptitude sur X (ex-Twitter) où l’on se félicite d’avoir mis hors
d’état de nuire les trois plus gros streamers du moment.