La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a déclaré dans un communiqué mardi que l’interdiction de stade de six mois imposée par la FIFA à son président, Samuel Eto’o, est le résultat d’un malentendu et qu’elle n’excluait pas un recours en justice.
Lundi, la FIFA a annoncé que Samuel Eto’o avait été reconnu coupable de « comportement offensant et de violations des principes du fair-play ». Cette décision a été prise après que l’équipe féminine des moins de 20 ans du Cameroun se soit inclinée 3-1 en prolongation face au Brésil lors de son match de Coupe du monde en Colombie.
Si la Fecafoot a reconnu qu’Eto’o avait affronté les officiels après le match, elle a affirmé que cela s’était fait de manière cordiale.
« Le but égalisateur de l’équipe brésilienne a été irrévocablement entaché d’un certain nombre d’irrégularités », a déclaré l’instance dirigeante du football camerounais. « Il convient de noter que lors du match (de la phase de groupe) entre le Cameroun et la Colombie, qui a été arbitré par le même arbitre (Maria Sole Ferrieri d’Italie), un penalty évident n’a malheureusement pas été accordé à l’équipe camerounaise ».
Le communiqué ajoute qu’Eto’o a « respectueusement porté à l’attention des officiels les erreurs qui, malheureusement pour le Cameroun, ont altéré les résultats des deux matchs ».
L’instance dirigeante du foot camerounais a également exprimé sa surprise et sa déception face à ce choix regrettable, affirmant qu’il semblait avoir été fait sur la base d’une incompréhension de la conduite du président.
« Il (Eto’o) a le droit d’utiliser les moyens légaux à sa disposition pour s’assurer que justice soit faite dans cette affaire », a fait savoir la Fecafoot.