Avant de prendre les commandes des Nets l’été dernier, Jordi Fernandez a longtemps été assistant en NBA. D’abord avec les Nuggets, puis chez les Kings lors des deux dernières saisons. C’est pourquoi le déplacement à Sacramento ainsi que son duel face à Mike Brown avaient une saveur particulière pour lui.
« Je veux lui botter les fesses et ensuite on s’embrassera. Je suis sûr qu’il voit les choses de la même manière », avait commenté le coach des Kings avant la rencontre. « Je prends l’embrassade », a réagi Jordi Fernandez. « C’est le respect : on veut toujours battre son adversaire. On est là pour se battre pendant 48 minutes, sur chaque possession, peu importe qui est en face. »
Même si Mike Brown n’est pas un adversaire comme un autre pour le sélectionneur du Canada. « C’est un mentor. Et plus que ça. Il est comme un membre de ma famille. Je ne serai pas là sans lui. C’est lui qui m’a conduit jusqu’à Brooklyn », confirme-t-il.
Le bon choix pour les Nets
« C’est la bonne personne pour ce poste », enchaîne l’ancien coach de Cleveland. « Ils pensaient partir sur une période de reconstruction, c’est ce qu’on entendait de l’extérieur. Il fallait prendre quelqu’un qui avait un projet et de l’énergie. Et qui était concentré sur les relations car, durant un tel processus, il y a des hauts et des bas. »
Jordi Fernandez est arrivé à Brooklyn avec des idées, l’envie de faire défendre ses troupes (notamment sur tout-terrain) et ça marche puisque les Nets ont non seulement gagné à Sacramento mais affiche un bilan intéressant (7-10) pour une équipe annoncée comme une des pires de la ligue avant la saison.
« Il les fait jouer de manière très, très dure », poursuit Mike Brown sur son ancien assistant coach. « Ils font de bonnes choses des deux côtés du terrain. Je ne peux qu’imaginer le succès qu’il va rencontrer, surtout s’il dispose d’un peu de temps une fois qu’il aura compris la direction qu’ils veulent prendre avec son équipe. »