La France, invaincue dans le Groupe B, affrontera l’Allemagne, quatrième du Groupe A, en quart de finale. Si les Bleues se sont assuré un début de phase finale favorable en prenant la première place de son groupe, elles devront tout de même se méfier de leur adversaire.
Le plan d’Olivier Krumbholz et son staff se déroule à merveille : une première place avec un 5/5, un quart attendu face aux Allemandes, la Norvège et le Danemark dans l’autre partie du tableau. Un air de déjà vu. Au dernier Mondial, la France avait battu la Tchéquie, avant de retrouver la Suède en demi-finale, alors que les deux autres équipes scandinaves battaient le fer de l’autre côté du tableau. Aux Jeux de Paris, les Bleues vont donc affronter l’Allemagne, modeste quatrième de son groupe.
Une seule victoire au compteur des coéquipières d’Alina Grijseels, l’ex-Messine, contre la Slovénie, mais avec dix-neuf buts d’écarts. En ouverture, les Allemandes étaient tombées face aux Coréennes, s’étaient bien battues face à la Suède avant de rencontrer les Slovènes. Elles ont ensuite enchaîné sur deux nouvelles défaites face au Danemark, d’un petit but, avant de subir la montée en puissance de la Norvège, sans Nora Mork, mais avec Henny Reistad en pleine forme. Qualifiées à la faveur de leur différence de but, les Allemandes arrivent en quart sur la pointe des pieds.
Un manque d’efficacité général et une défense perméable
L’Allemagne regorge de joueuses talentueuses, dont trois ont été finalistes de la dernière Ligue des Champions : Xenia Smits, Antje Döll, meilleure buteuse de son équipe, et Jenny Behrend, impériale sur son aile. Viola Leuchter, meilleure jeune joueuse du dernier Mondial, a été très peu utilisée depuis le début de la compétition et n’a pas su trouver la faille face aux Norvégiennes avec trois buts en onze tirs. De son côté, Alina Grijseels a été laissée au repos dans le dernier match de poule et n’a pas encore été la joueuse fantasque qu’elle a pourtant l’habitude d’être. La future Brestoise Annika Lott, malgré son manque d’efficacité, semble tirer son équipe vers le haut, à l’image de sa belle performance lors de l’unique victoire des Allemandes. Dans les buts, Katharina Filter culmine à 30 % d’efficacité, comme nos gardiennes, mais peut se targuer d’avoir arrêté quatre jets de sept mètres. Seule Johanna Bundsen en a arrêté autant. Avec une attaque auteure de 136 buts, mais une défense ayant encaissée 134 buts, les Allemandes vont faire face à la meilleure attaque de la compétition avec 159 réalisations et la quatrième défense.
La phase finale est toujours une nouvelle compétition où un faux pas mène directement à l’élimination. Dans un Stade Pierre Mauroy acquis à leur cause, les Bleues devront maintenir leur sérieux et poursuivre leur sans-faute pour se qualifier dans le dernier carré de son tournoi olympique.
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