Walid Regragui, le sélectionneur de l’équipe du Maroc,
se retrouve particulièrement indexé après la défaite frustrante des
Lions de l’Atlas Olympiques en demi-finales de l’épreuve de
football des JO Paris 2024. Explications.
Fin de parcours pour le Maroc Olympique. Les
coéquipiers d’Achraf Hakimi ont été renversés par l’Espagne
(1-2) ce lundi à Marseille, dans un choc qui aura tenu
toutes ses promesses, voyant leur rêve de médaille – d’or –
s’envoler aux portes de la finale. Une issue rageante difficile à
digérer pour toute l’équipe, mais aussi pour les
supporters.
Si sur les réseaux sociaux le sélectionneur Tarik Sektioui en
prend pour son grade, notamment à cause de son seul changement
intervenu à la 88e et jugé tardif (trois minutes après le second
but espagnol). A l’instar d’Ez Abde, moins à son avantage ce lundi,
c’est un invité surprise de ces JO qui concentre les critiques.
Regragui appelé à démissionner
Walid Regragui, puisque c’est lui dont il s’agit, s’est en effet
attiré les foudres des supporters qui l’accusent d’immixtion dans
le groupe. Déjà présent la veille lors de la dernière séance
d’entrainement, le patron de l’équipe A a en plus été
capté par les caméras dans les couloirs du stade Vélodrome,
probablement à la mi-temps, en train de délivrer vraisemblablement
des instructions (ou des conseils – chacun se fera son avis) aux
joueurs, donnant l’impression de se substituer à Sektioui. Ce
dernier étant d’ailleurs souvent décrit comme étant sous tutelle de
l’ex-coach du Wydad Casablanca.
Sur le réseau social X, le technicien de 48 ans est critiqué
pour sa omniprésence apparente. Certains dénonçant une omnipotence
déléguée par le président de la Fédération (FRMF), Fouzi Lekjaa,
allant même jusqu’à redouter un fiasco à la prochaine CAN 2025 qui
se tiendra au pays.
Pour l’heure, l’avenir de Sektioui est en suspens. De son côté,
Regragui est fermement attendu de pied ferme en septebre prochain,
dans le cadre des éliminatoires de la CAN.