Alors que l’affaire Iga Swiatek continue de faire beaucoup parler et que la WTA a rapidement publié un communiqué en évoquant un « incident malheureux », l’association créée par Novak Djokovic, la PTPA, a tenu à réagir par la voix de son directeur, Ahmad Nassar.
Et selon lui, les instances dirigeantes actuelles du tennis sont directement responsables de cette situation.
« Je suis désolé. Ce n’était pas un « incident malheureux ». Un véritable incident malheureux est quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler. Le tennis peut – et devrait ! – non, doit ! – contrôler son propre processus antidopage. Les athlètes sont effectivement confrontés à des « défis ». Comme la météo. Et leurs adversaires. Mais le processus antidopage compliqué imposé par l’establishment du tennis n’est pas un « défi » que les athlètes doivent surmonter. C’est une échappatoire. Quelle « précaution » Iga aurait‐elle dû prendre ici ? Pré‐tester la mélatonine au cas où elle aurait été contaminée ? Allons. Peut‐être que les circuits qui prétendent « soutenir pleinement » les joueurs devraient proposer des médicaments courants pré‐testés, comme la mélatonine, à tous les joueurs ? Qu’est‐ce que c’est ? Cela semble déraisonnable ? Oh ok – alors pourquoi imposons‐nous des normes et des contraintes encore plus déraisonnables aux athlètes individuels ??? »