Il y a deux ans, Jalen Brunson quittait les Mavericks pour les Knicks. A l’époque, les dirigeants newyorkais avaient mis 100 millions de dollars sur la table pour attirer la doublure de Luka Doncic, et Mark Cuban avait regretté que sa franchise ne puisse s’aligner sur l’offre et livrer ses arguments.
« C’est parti en sucette quand Rick a pris le contrôle, quand les parents sont entrés dans la danse », avait expliqué Mark Cuban, visant le père de Jalen, meilleur ami du président des Knicks, Leon Rose. « On n’allait pas prendre une décision aussi importante après ce que nous avait dit Aaron [Mintz, son agent] sur ce que voulait son père en juillet. Et Nico [Harrison, le GM des Mavs] me disait que l’intérêt avec New York était trop lié avec sa famille pour qu’on le surmonte. »
Un coup bas
En clair, la famille avait pris le dessus sur le sportif dans ce départ, et Cuban avait perdu son meneur de jeu sans contrepartie. Heureusement, deux ans après, les deux franchises ne se sont jamais aussi bien portées. New York est tout proche du sommet à l’Est, et Dallas a perdu en finale NBA.
« Tout est bien qui finit bien… Je suis content pour roi. Tu es le roi de New York, et je suis content pour nous » lui lance Cuban, invité du podcast de Josh Hart et Jalen Brunson. Mais ce dernier en veut à son ancien patron pour les mots employés à l’époque. « La seule chose que je n’ai pas appréciée, c’est lorsque tu as dit que les choses partent en sucette lorsque les parents s’impliquent. C’était un coup bas… »
Les excuses de Cuban
Cuban assure qu’il n’avait pas l’intention de blesser son ancien joueur. « Ce n’en était pas un, et je ne veux pas m’étendre là-dessus ici. Il n’y a aucune raison pour nous d’en parler ici. Mais ce n’était pas un coup bas, Jalen. Vraiment. »
Le meneur des Knicks l’a pris comme une attaque personnelle. « Je dis ça en passant… Je l’ai ressenti comme ça ».
Cuban le coupe : « Je m’en excuse. Ce n’était pas mon intention. Mais c’était difficile de gérer une négociation qui n’était que dans un sens… » Ce à quoi Brunson lui répond : « C’était le même type de discussion qu’avec Isaiah Hartenstein cette année. C’est assez similaire. Bon, c’est du passé. »
Le mot de la fin pour Cuban. « Je suis content pour toi, on est resté en contact, et il n’y a clairement aucune rancune. Mais c’est toujours intéressant quand ton père et moi nous croisons, tu sais, c’est comme s’il me faisait un clin d’œil, je lui fais un clin d’œil, puis on sourit et on continue notre chemin, non ? »