Frank Kaminsky était un temps pressenti en fond de rotation des Suns, et le voilà parmi les cadres de Team USA. L’intérieur vétéran figure parmi l’effectif des Etats-Unis durant la fenêtre de qualification pour l’AmeriCup, qui a vu Team USA dominer tranquillement les Bahamas (97-74) lundi. Frank Kaminsky fait ainsi office de cadre de l’équipe, constituée majoritairement de joueurs de G-League et de quelques anciens pensionnaires de NBA.
L’ancien du Partizan Belgrade évolue notamment avec Robert Covington, passé au travers contre les Bahamas (3 points à 1/8) ou Tony Snell. On est encore loin d’un décor aussi prestigieux que le FootPrint Center de Phoenix, alors que les Américains évoluent quasiment sans le moindre public à l’Entertainment and Sports Arena de Washington, où évoluent notamment les Mystics en WNBA. Mais pour l’ancien Sun ou Hornet, cette opportunité a des airs de rêve devenu inespéré.
« Quand vous avez la possibilité de représenter quelque chose de plus grand que vous-même, c’est fantastique » avait-il assuré dans des propos rapportés par Team USA. « Quand c’est votre pays, là où vous avez grandi, le pays que vous aimez et là où vous vous sentez chez vous, c’est un sentiment extraordinaire. J’ai toujours voulu représenter les États-Unis. Cela a toujours été un objectif, mais l’opportunité ne s’était jamais présentée. »
Plaisir patriotique
Lundi, Frank Kaminsky a terminé avec la meilleure évaluation des Etats-Unis (23) grâce à ses 14 points, 7 rebonds, 4 passes et 2 contres. Un bon moyen de faire d’une pierre deux coups : rester en condition en étant performant, et porter les couleurs nationales.
« Je suis à ce moment de ma carrière, c’est ma dixième année et j’essaie de décider ce que je veux faire à l’avenir. À la seconde où on m’a proposé de faire partie de l’équipe, immédiatement, c’était la seule chose que je voulais faire. Je n’ai pas eu cette opportunité avant et je ne sais pas si elle se représentera à nouveau un jour. Cela veut simplement dire beaucoup de représenter les Etats-Unis. »
Avec un bilan de trois victoires pour une seule défaite, les Etats-Unis n’ont plus besoin que d’un succès lors de la prochaine fenêtre du mois de février (le 20 contre Porto-Rico, le 23 contre les Bahamas) pour composter leur billet pour l’AmeriCup.
« Je veux vraiment jouer à mon meilleur niveau parce que je ne représente pas seulement le basket pour ma famille, pour mes amis et tout ce qu’il y a dans ma vie, vous représentez votre pays tout entier et vous voulez rendre tout le monde fier » a insisté Frank Kaminsky. Suffisamment pour être rappelé ultérieurement ?