Le FC Barcelone a décroché une précieuse
victoire administrative avant de s’imposer face à l’Athletic Bilbao
(2-0) en demi-finales de la Supercoupe d’Espagne. L’autorisation
provisoire d’inscrire Dani Olmo et Pau
Victor a déclenché une célébration hors norme de la part
de Joan Laporta, provoquant un tollé en
Espagne.
Des gestes déplacés et des tensions avec LaLiga et la RFEF
Quelques minutes avant le coup d’envoi, le Conseil Supérieur des
Sports (CSD) a validé une mesure conservatoire permettant au Barça
d’enregistrer ses deux joueurs. Euphorique, Joan Laporta a exprimé
sa joie par des cris, des bras d’honneur, et des insultes que
plusieurs observateurs ont interprétées comme dirigées contre
LaLiga et la RFEF. La presse espagnole a rapporté des tensions dans
la tribune officielle, notamment avec les représentants des
associations régionales.
Selon les témoins, Laporta aurait également donné des coups de
pied dans des objets présents sur place. Cette attitude a suscité
la surprise et l’indignation parmi les officiels, malgré la
diplomatie affichée par le président de la RFEF, Rafael Louzan, qui
a préféré calmer les esprits.
Une décision qui divise
L’intervention du CSD est perçue par certains comme une faveur
au Barça, et des voix comme celle du président de l’Athletic
Bilbao, Jon Uriarte, critiquent cette situation qu’il qualifie de «
grotesque ». Le Barça, de son côté, se réjouit de cette décision,
mais reste sous pression alors que cette mesure est provisoire et
que le fond de l’affaire reste à trancher.
EN BREF
Le FC Barcelone a remporté une victoire administrative, avant
de battre l’Athletic Bilbao 2-0 en demi-finales de la Supercoupe
d’Espagne, avec Dani Olmo et Pau Victor comme protagonistes
principaux.
Joan Laporta a célébré l’autorisation provisoire d’inscrire les
deux joueurs par des gestes déplacés, provoquant des tensions avec
LaLiga et la RFEF.
La décision du CSD est controversée, perçue comme une faveur au
Barça, et suscite des critiques, notamment de Jon Uriarte,
président de l’Athletic Bilbao.