Après un accueil bouillantissime à l’aéroport d’Athènes, Evan Fournier a tenu la traditionnelle conférence de presse pour officialiser son arrivée à l’Olympiakos. Entouré des frères Panagiotis et de coach Barzokas, le Français a évoqué cette réception par des milliers de fans. Il était 23h30 en Grèce.
« De nature, je suis timide… Je ne savais pas à quoi m’attendre. Quand j’ai vu le monde en rouge et blanc, j’ai commencé à me détendre, j’avais l’impression d’être chez moi » confie-t-il. « Je ne m’attendais pas à un tel accueil, et il a largement dépassé mes attentes. »
Les conseils de Moustapha Fall
Pour le reste, il a répété ce qu’il avait déclaré à l’équipe. « J’ai eu des contacts avec certaines équipes avant les Jeux Olympiques, il y a eu aussi des contacts avec les Bucks. Il n’y a eu aucune offre. Il y avait une offre des Wizards, mais ce n’était pas quelque chose que je voulais. Je suis venu ici parce que je veux vivre des moments forts, je voulais disputer de grands matches et faire partie d’un projet unique. C’était le meilleur choix possible. »
Pour son intégration, il peut compter sur la présence de Moustapha Fall. Les deux se sont connus à Poitiers et bien sûr en Equipe de France, et les voilà réunis en Grèce. « Il n’avait pas besoin de me convaincre. Je sais ce que je veux. Mes questions à Mous portaient davantage sur les détails. Quel est le meilleur quartier, les écoles, etc. J’étais curieux, mais Mous savait dès le premier jour que je voulais venir. La seule chose que je déteste chez Mous, c’est qu’il porte le numéro 10. Je voulais le lui prendre, mais il ne le donne pas. »
« Botter les fesses » du Pana !
Après avoir vanté les qualités de son coach, qui prône un basket collectif avec beaucoup de liberté en attaque, Fournier a évoqué les fameux derbys face au Panathinaikos de Mathias Lessort. « Lorsqu’il y avait des rumeurs sur moi, il m’avait dit : « Je suis au Panathinaïkos, alors ne viens pas car nous ne passerons pas de bons moments en Grèce »« se marre-t-il, avant d’ajouter : « Je ne connais pas encore ces rencontres, mais tout ce que je sais, c’est qu’il faut leur botter les fesses ! »