Malgré leur fin de saison ratée, peu d’observateurs imaginaient voir les Bucks à la dernière place de l’Est (1 victoire – 6 défaites) à l’issue des sept premières rencontres de la saison régulière…
« 1-6 pour débuter, c’est moche », concède Damian Lillard. « Mais si vous prenez du recul, la saison est tellement longue. Il reste 75 matchs. J’ai fait partie d’équipes qui gagnaient 14 ou 16 matchs d’affilée. Parfois, on se retrouve simplement dans le fossé. Ça peut arriver au milieu de la saison. Ça peut arriver vers la fin de la saison. Mais comme ça se produit au début et que nous avons une victoire et six défaites, cela semble différent ».
Si le meneur et ses camarades ne paniquent pas, c’est qu’il y a des motifs d’optimisme. Khris Middleton n’a ainsi pas encore débuté sa saison, et les Bucks n’étaient finalement pas loin de battre deux fois les Cavaliers…
12 équipes en playoffs sur 150…
« Par rapport aux membres de notre équipe : Giannis, Khris, moi, Bobby, Brook… Nous avons une équipe expérimentée et talentueuse, qui peut réussir beaucoup de choses », continue Damian Lillard lorsqu’on lui demande pourquoi il est sûr que ce n’est qu’un simple retard à l’allumage. « Et nous nous le sommes montrés dans les matchs contre les meilleures équipes, comme Cleveland ou Boston. Nous savons de quoi nous sommes capables. »
Depuis 1970, 150 équipes ont débuté la saison en 1-6 ou pire, et seules 12 d’entre elles ont réussi à atteindre les playoffs. Cela fait donc seulement 8%, sachant qu’aucune d’entre elles n’a remporté plus de 47 matchs…
« Je ne m’inquiète pas, nous serons en playoffs » rétorque Doc Rivers, mis au courant de cette statistique.
« L’équipe est très positive. Je pense qu’ils sont optimistes », continue le coach. « Personne ne veut perdre. Nous avons des matches difficiles à venir, mais une victoire à la fois. Nous gagnons trois ou quatre fois d’affilée et les stats disent que si vous êtes 5-6, vous avez 80% de chances de faire les playoffs, non ? C’est en ça que les chiffres sont parfois ridicules, surtout en début d’année. Et nous n’y prêtons pas beaucoup d’attention ».
Pour remonter un peu le moral du groupe, on peut leur rappeler que les Sonics de Dennis Johnson, en 1977/78, avaient atteint les Finals (perdues 4-3 face aux Bullets) après avoir commencé la saison par 2 victoires et 10 défaites.