Impliqué dans le choix de faire
venir Hervé Renard à la place de Corinne Diacre au poste de
sélectionneur des Bleues, Jean-Michel Aulas a reconnu un
échec.
Au mois de février 2023, Corinne Diacre a été poussée dehors par
un putsch fomenté et initié par Wendie Renard, Marie-Antoinette
Katoto et Kadidiatou Diani. Lassées des méthodes de la
sélectionneuses tricolores, ces dernières avaient annoncé
publiquement qu’elles se retiraient de la sélection tant que le
« système actuel » n’était pas modifié. À
l’époque membre du Comex de la FFF en charge du football féminin,
Jean-Michel Aulas a fait le nécessaire pour qu’Hervé Renard prenne
la suite. Un an et demi plus tard, il a constaté un échec.
Interrogé dans « La Tribune dimanche » sur la
situation actuelle de l’équipe de France féminine de football,
l’ancien patron de l’Olympique Lyonnais a reconnu que certaines
choses n’avaient pas été améliorées durant le passage d’Hervé
Renard. Mais selon lui l’échec n’a pas été total. « Pas
sur le plan institutionnel, car on a crédibilisé le foot féminin.
Mais sur le plan sportif, oui. » Désormais, Jean-Michel
Aulas a un plan. « On a fait des avancées économiques et
sociales significatives, maintenant il faut gagner. »
Avec un préparateur mental ?
Une mission confiée au mois d’août à Laurent Bonadei, ancien
adjoint d’Hervé Renard. « Le nouveau sélectionneur
présentera lundi des mesures sur lesquelles on a
travaillé. » Du nouveau pour faire enfin faire franchir
un palier aux Bleues. Avec un préparateur mental ? « Je ne
peux pas le confirmer, a glissé le dirigeant. Mais il y a
eu un problème mental quelque part et on a décidé de faire un
effort dans ce domaine. »
Les Bleues ont rendez-vous dans un mois pour une série de deux
matchs amicaux, respectivement face à la Jamaïque (25 octobre) et
la Suisse (29 octobre). Un an et demi après la mise à pied de
Corinne Diacre, les joueuses n’ont toujours pas montré qu’elles
pouvaient faire mieux qu’avec leur ancienne sélectionneuse.