La défaite concédée vendredi par
la France face à l’Italie en Ligue des nations (1-3), a poussé
plusieurs analystes à évoquer la fin de l’ère Didier
Deschamps.
Tout avait bien commencé. À peine quinze secondes de jeu, et la
France était déjà devant l’Italie vendredi soir, pour son premier
match de la nouvelle édition de la Ligue des nations.
Malheureusement pour elle, l’équipe de Didier Deschamps a ensuite
lentement sombré pour finalement perdre face à la
Nazionale (1-3). Sans solution, le sélectionneur tricolore
n’a pas tardé à être ciblé par les critiques, certains estimant que
la page devrait peut-être se tourner.
Consultant pour la chaîne L’Équipe, Ludovic Obraniak a
livré un point de vue allant en partie dans ce sens. Évoquant
notamment la paire de milieux Kanté-Fofana, très décevante face aux
Italiens, l’ancien joueur a lancé un : « Ton projet de jeu doit
être adapté à ta capacité du moment. » De quoi faire réagir
Stéphane Guy, également sur le plateau : « Si je te suis c’est
assez simple ; on a tous les joueurs qu’il faut, là il faut virer
le coach et ça va aller beaucoup mieux. […] Tu penses que c’est
fini, il est au bout ? »
« Qu’est-ce qu’on fait ? On continue comme ça ? »
En réponse à cela, Ludovic Obraniak a repris : « Je ne dis
pas ça. J’ai un grand respect pour lui. […] Je pense qu’on a de
très bons joueurs qui sont de moins en moins bien exploités et
adaptés au logiciel Didier Deschamps. Je trouve même qu’il y a une
lassitude. Ce soir, il essaye d’insuffler avec Olise, avec Koné,
mais le truc… Je ne sais pas…. Il n’y a plus cette magie-là.
Peut-être qu’il retrouvera les clés, et je lui souhaite, mais le
constat est que sur cet Euro (2024) qu’on a vécu de manière…
C’était un calvaire, c’était pénible… Alors oui, demi-finale, c’est
vrai, mais ça a été pénible. Et là ce soir c’est pénible.
»
De quoi conclure : « Qu’est-ce qu’on fait ? On continue
comme ça ? » Sous contrat jusqu’en 2026, Didier Deschamps est
une fois de plus sous le feu des critiques, lui qui n’a d’ailleurs
pas fui ses responsabilités vendredi soir, affirmant à plusieurs
reprises devant la presse que la défaite était « sa
responsabilité ». En attendant, les Bleus seraient bien
inspirés de montrer un tout autre visage lundi soir face à la
Belgique, du côté de Lyon.