1-34-14-6. Ce ne sont pas les résultats du loto mais les chiffres à retenir de la rencontre entre les Pelicans et les Raptors. Le 1 fait référence à la première victoire de Toronto en dehors du Canada cette saison. Le 34, c’est l’écart maximal pendant la partie, en faveur des Raptors. 14 ? Le nombre de points de Dejounte Murray, qui signait son retour après plusieurs semaines d’absence. Enfin, 6, c’est le nombre de défaites de suite pour New Orleans…
Les ennuis continuent pour les Pelicans, qui ont été largement sifflés par leur public au cours d’une seconde mi-temps où les Raptors – quatre victoires avant mercredi soir – ont donc compté jusqu’à 34 unités d’avance…
« Si on n’est pas embarrassé et vraiment en colère après ce match, c’est un problème », annonce Dejounte Murray, blessé dès le premier match de la saison à la main gauche et qui ne disputait donc que sa deuxième rencontre sous ses nouvelles couleurs. « Je ne parle même pas de la défaite, mais de la manière, devant nos fans. Ils ont hué… Quand on est un fan qui paye pour voir un match, on veut voir un match compétitif, surtout de la part de son équipe. Ils ont le droit de dire comment ils ressentent les choses. Ils méritaient un meilleur match. »
« Le temps presse » pour les Pelicans
Forcément en difficulté au niveau du rythme, après 17 matches manqués et un mois sans jouer, l’ancien des Hawks a compilé 14 points à 5/17 au shoot. Et comme les blessés sont encore nombreux, les Pelicans ont du mal à espérer plus en ce moment. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras.
« On a des absents, donc c’est dur. Mais pas assez pour ne pas se battre », estime le meneur de jeu, qui ne va pas ménager ses propos. « On ne peut pas se faire punir, se faire bousculer. Cette rencontre était dégueulasse. On doit se battre, on doit jouer plus dur, peu importe qui est sur le parquet. »
Dejounte Murray n’est pas le seul à faire ce triste constat puisque CJ McCollum a parlé d’un « spectacle horrible » quand Willie Green remarque qu’avec cette défaite « on passe pour une équipe soft ». « Je l’ai dit au groupe : ce n’est pas possible », indique-t-il, regrettant le « manque de combativité » de ses troupes.
« Dès qu’on va monter dans l’avion, on doit se pencher sur ce qu’il s’est passé. On ne peut pas laisser de mauvaises habitudes s’installer », prévient Dejounte Murray. « Le temps presse et ça ne va pas s’arranger », conclut CJ McCollum alors que les Pelicans sont la pire équipe de l’Ouest avec 4 victoires pour 15 défaites.