Jannik Sinner se débrouille pas mal à l’ATP de Pékin puisqu’il est en demi-finale du tournoi. L’Italien devra battre le surprenant joueur local Bu Yunchaokete pour décrocher son ticket vers la finale et tenter de remporter le titre pour la deuxième année consécutive.
En marge de son tournoi, le numéro un mondial est au plus profond du gouffre car son affaire de dopage prend une tournure qui risque de lui être catastrophique. En effet l’agence mondiale antidopage demande une suspension de 24 à 48 mois pour l’Italien.
Une situation qui fait sortir des détracteurs d’un côté, comme Nick Kyrgios ou de précieux alliés comme Carlos Alcaraz et Daniil Medvedev.
Medvedev se range du coté de Sinner
Le Russe a été très clair sur sa position dans cette affaire et il continuera de soutenir le jeune Italien : » À vrai dire, je n’en ai pas beaucoup parlé dans le vestiaire avec d’autres joueurs, à l’exception de mes amis russes, avec qui j’en parle davantage.
Comme dans la vie, il y a des opinions qui disent qu’il aurait dû être sanctionné, et d’autres qui disent qu’il n’aurait pas dû l’être. Mon point de vue est d’essayer de garder mes distances, parce que la situation est très difficile à gérer pour lui.
Personne ne souhaite se trouver dans cette situation. Je ne peux pas m’imaginer recevoir un e-mail disant que j’ai échoué à un test de dépistage de drogue pour une raison quelconque, la cocaïne ou toute autre drogue dont vous ne connaissez pas le nom.
Je me demanderais bien ce que je ferais maintenant. Parce que je n’ai aucune idée de ce qu’il y a dans mon urine, mon sang ou autre chose. C’est une situation compliquée. Il fait ce qu’il a à faire et l’AMA fait ce qu’elle a à faire.
Nous verrons comment cela se terminera. Nous pensions que tout était fini, et ce n’est pas le cas. Je me range aux côtés de Carlos, dans le camp de Jannik. Je ne pense pas que cela affectera l’image du tennis. « a-t-il expliqué en conférence de presse à Pékin.