Trois points (à 1/4 aux tirs), 7 passes, 3 rebonds et 2 contres. Sa ligne de statistique finale a beau n’avoir rien de ronflant, le nom de Draymond Green revient dans la bouche de plusieurs de ses coéquipiers à l’issue de la victoire sur les Pelicans. Alors que Stephen Curry, Andrew Wiggins et De’Anthony Melton étaient tous les trois sur la touche.
L’intérieur des Warriors a pris la parole à la mi-temps d’un match qui avait très mal démarré pour les Californiens. Menés de 20 points à l’entame du second quart-temps, Brandin Podziemski, Lindy Waters III et les autres ont dû s’employer pour rentrer au vestiaire avec un écart convenable (47-51).
Après ce passage au vestiaire, l’idée était de repartir avec un autre état d’esprit et de ne plus subir face à Zion Williamson et sa bande. « On a été un peu léthargiques en première mi-temps. En deuxième mi-temps, Draymond nous a mis au défi de les attaquer en premier », rapporte Gary Payton II.
Ce dernier en veut pour preuve la façon dont sa formation a terminé la première période. « On a pu voir dans ce deuxième quart-temps ce qui se passe quand on est agressifs, les choses commencent à tourner dans notre sens », note l’arrière en référence au 33-20 passé dans cette période.
Un différentiel de 35 points
« Draymond connaît très bien cette équipe, et quand on leur met la pression et qu’on les oblige à prendre des décisions rapides, de mauvaises choses arrivent (pour l’adversaire) et de bonnes choses ont tendance à arriver pour nous », déduit Payton, dont l’équipe a remporté les trois derniers quart-temps sur un score de… 110 à 75 (+35 !).
« Tout commence avec Draymond. Il est entré dans le vestiaire et nous a dit : ‘Ils ont l’air bien en ce moment, mais une fois qu’on aura mis la pression, ils vont tous s’éteindre.’ Et c’est la même chose qui s’est produite. Vous l’avez vu. On est tous revenus avec le même état d’esprit : mettre la pression en défense », complète Jonathan Kuminga.
Résultat, les Warriors ont intercepté 16 ballons et généré 24 pertes chez les Pelicans (contre 7 pour les Warriors). « Il a dit que tant qu’on mettait de la pression en défense, l’attaque allait être facile. C’est ce qui s’est passé », insiste Kuminga en parlant de celui qui reste le patron dans le vestiaire des Warriors.