Lorsqu’on lui demande quel autre joueur il placerait dans sa « catégorie », la réponse de Patrick Beverley fuse : Draymond Green. Point commun entre les deux hommes ? En plus du côté grande gueule, une ténacité monstre, en défense surtout, qui leur a permis d’évoluer aux côtés des plus grands de cette ligue.
C’est ce que l’ex-meneur de jeu des Bucks appelle « l’impact sur la gagne, à tout moment. En particulier au moment où on s’y attend le moins. Genre, il y a Giannis (Antetokounmpo), Dame (Lillard)… ‘Double-double de Pat Bev’. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? D’où ça vient ? L’impact sur la gagne », formule-t-il sur son podcast, prenant l’exemple d’une faute offensive provoquée pour faire basculer un match.
Invité de l’émission, le rappeur G-Eazy lui fait alors remarquer qu’il est un joueur unique en son genre, dans sa façon de contribuer sans avoir à marquer 10 points dans une rencontre (8 points de moyenne en carrière). Là-dessus, Patrick Beverley se lance dans une comparaison avec les stars et superstars qui marquent ou ont marqué la NBA.
Une préférence pour Jrue Holiday
« Les Steph Curry, les LeBron James, les Kobe Bryant, les Michael Jordan, ces gars-là apparaissent en permanence. On ne le réalise peut-être pas. On pourrait se dire : ‘Tous ces gars-là se comptent sur les doigts de la main’. Et là, regardez, voilà le prochain Derrick Rose. Le prochain (Russell) Westbrook », poursuit le natif de Chicago en grossissant le trait car chaque joueur est évidemment unique.
Il ajoute : « Il n’y a qu’un seul Draymond Green. Un seul Pat Bev. Un seul Dennis Rodman. Je mets Marcus Smart là-dedans. Je mets Jrue Holiday, Derrick White. »
Un bon moyen pour Patrick Beverley, selon qui Jrue Holiday aurait mérité le trophée de MVP des dernières Finals plutôt que Jaylen Brown (« c’est la réponse des médias »), de mettre en avant des joueurs moins exposés que les vedettes connues du grand public. Et qui attirent moins souvent les comparaisons par rapport aux plus grands.